Traversée de Lyon à la rame

       Ils étaient trois couples, cinq licenciés loisirs du club accompagnés de leur "reporter photographe", à avoir prévu de se rendre dans leurs familles respectives à Lyon, le week-end du 1er mai, avec pour objectif de se retrouver le dimanche au matin pour traverser la ville à la rame.

 

       Après avoir résolu le problème du bateau (c’était moins une, mais il y avait encore quelques coulisses à louer), l’Aviron Union Nautique de Lyon, club organisateur, a tenu les participants en haleine jusqu’au bout : compte tenu du débit de la Saône, il n’était pas sûr que la randonnée soit maintenue…

Finalement, la décision a été prise le jeudi précédent : elle aura lieu, mais dans un format raccourci, il n’est plus question d’aller jusqu’à la confluence avec le Rhône et de remonter le fleuve.

 

       Certains se sont égarés (trois clubs d’aviron en bord de Saône, à quelques encablures les uns des autres), d’autres se sont lamentés des conditions climatiques en ce premier jour du mois de mai (froid et pluie), mais finalement les Gérômois étaient là pour le départ à 9 h 30, à Caluire-et-Cuire, au nord de Lyon, en face de la pittoresque île Barbe. Et ils étaient loin d’être seuls, des dizaines de bateaux allaient s’élancer, certains venus d’autres pays européens.

 

       Et c’était parti pour la descente de la Saône, sur une dizaine de kilomètres, jusqu’au récent musée des Confluences : contraste entre la rive droite, le quartier réhabilité du vieux Lyon, avec ses immeubles aux façades colorées dominés par la basilique Notre-Dame de Fourvière, et la rive gauche, ses quais aménagés et le tout nouveau quartier Confluence avec ses bâtiments à l’architecture pour le moins extravagante.

Puis demi-tour pour remonter la rivière… Les licenciés gérômois qui avaient déjà vécu l’expérience avaient prévenu : cette remontée est difficile dans des conditions normales ; autant dire que cette année ce fut quelque peu galère, surtout lorsqu’il s’est agi de passer les ponts.

Le bateau est finalement arrivé à bon ponton, coaché par les locaux, encouragé depuis les quais par les familles des rameurs et surveillé de près par les sauveteurs en mer…

 

Bilan : 22 km (qui en ont paru le double !) en 3 h 30, une équipe organisatrice au top et une envie de réitérer l’exploit mais cette fois… sous le soleil et sur la totalité du parcours !




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